Le Petit Dictionnaire du Cinéma #23 : giallo
Comme le BIFFF vient de se terminer, pour la première fois entièrement en ligne, je me disais que ce terme vient à point nommé.
N’étant pas fan du tout de ce genre, je ne connaissais pas du tout ce mot relatif au cinéma, jusqu’à il y a un peu plus d’un an. Le genre giallo ? Késako ?
Dans le cinéma italien, un genre de cinéma d’exploitation porte ce nom. En italien, giallo (prononcer « djallllllo ») signifie jaune. Pourquoi jaune ? Car il provient des romans policiers vendus en Italie, qu’on surnommait à l’époque « les livres jaunes » (i libri gialli), en raison de la couleur de couverture choisie par un gros éditeur de ces romans.
Pour résumer grossièrement : dans les années 1960, les gialli étaient donc des romans policiers aussi adaptés au cinéma. Avec le temps et l’influence d’autres genres, le giallo évolue et devient un genre plus marqué d’effets stylisés de façon extrêmement théâtrale, pour atteindre un âge d’or dans les années 1970. Une des figures de proue est le réalisateur Dario Argento, dont j’avais déjà entendu le nom. Un autre nom connu (mais pas de moi avant ce billet…) est Mario Bava. Toutefois, même en ayant appris davantage à son propos, ce genre ne m’attire toujours pas…!
Pour aller plus loin, je vous invite à visionner cette excellente chronique de Cinérama.
Attention aux âmes sensibles, s’abstenir !
Source complémentaire : Wikipédia