Résumé
Nous sommes en 50 avant J.C. L’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état fomenté par Deng Tsin Quin, un prince félon. Aidée par Graindemaïs, le marchand phénicien, et par sa fidèle guerrière Tat Han, la princesse Fu-Yi, fille unique de l’impératrice, s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide aux deux valeureux guerriers Astérix et Obélix, dotés d’une force surhumaine grâce à leur potion magique. Nos deux inséparables Gaulois acceptent bien sûr de venir en aide à la Princesse pour sauver sa mère et libérer son pays. Et les voici tous en route pour une grande aventure vers la Chine. Mais César et sa puissante armée, toujours en soif de conquêtes, ont eux aussi pris la direction de l’Empire du Milieu…
Avis CinéSam (film vu le : 13/01/2023)
Avec la chance d’avoir pu assister à l’avant-première au Kinépolis en présence de Guillaume Canet et Gilles Lellouche, la « malchance » était d’avoir obtenu les places restantes seulement au tout premier rang car tous les sièges ont été très vites remplis. De plus cette avant-première était proposée simultanément dans 2 salles du Kinépolis Bruxelles, ce qui montre à mon avis la volonté des cinémas à faire revenir les spectateurs en salle.
Pour en venir au film j’ai passé un bon moment. Le respect de l’esprit de la bande dessinée de René Goscinny et d’Albert Uderzo est à souligner, et on est assez proche du niveau d’Astérix et Cléopâtre (A. Chabat, 2002). Pour moi c’est une belle remontée après les échecs de Astérix aux Jeux Olympiques (T. Langmann et F. Forestier, 2008) et Astérix au service de sa Majesté (L. Tirard, 2012).
Les acteurs et actrices dans les rôles des Gaulois.e.s se succèdent mais ne se ressemblent pas. Ici ils sont globalement bons, à savoir qu’on a droit à beaucoup de caméos et/ou de petits rôles , parfois pas très utiles mais sympathiques (Angèle, -M-, Bigflo & Oli, Mcfly & Carlito,…). Guillaume Canet n’est pas mauvais en Astérix (il est aussi derrière la caméra, et là je n’ai rien à redire), et Gilles Lellouche est parfait en Obélix à mon sens, ils ont su trouver le ton juste sans parodier ni caricaturer leurs prédécesseurs.
Et si Vincent Cassel en Jules César est aussi impérial que caricatural (comme dans la BD), il m’a convaincu, au contraire de Cléopâtre, alias Marion Cotillard (madame Guillaume Canet à la ville), qui en fait trop dans ses ricanements, et Jonathan Cohen qui est d’une lourdeur affligeante.
La voix de Gérard Darmon en narrateur vient également transcrire la touche d’humour que l’on voit dans les albums de bandes dessinées.
Dans ce scénario original (donc pas adapté d’un album papier ! ) on trouve des bonnes idées d’anachronismes, de références décalées à la pop culture, et certains dialogues sont aussi savoureux, et en toile de fond des thèmes intelligents côtoient des plus légers (l’amitié, la place de la femme dans la société, une réflexion sur l’alimentation,…).
Les décors et costumes sont somptueux, on voit qu’il y a eu beaucoup d’investissement de ce côté-là. Il y a aussi quelques effets spéciaux, pas très discrets et parfois moins bien réussis, il est vrai, mais personnellement cela ne m’a pas dérangé.
En résumé ce nouvel Astérix, même s’il n’est pas parfait, pourrait je l’espère être un vecteur pour redonner l’envie aux gens de revenir voir du cinéma en salles.
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