Résumé
Romy, PDG d’une grande entreprise, a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire dans la société qu’elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis…
Avis CinéSam (film vu le : 29/01/2025)
« Babygirl » intrigue autant qu’il dérange. 🎭 Réalisé par une femme (dont nombre d’entre elles derrière la caméra est trop peu faible, même s’il commence à augmenter), le film s’éloigne des clichés habituels du genre pour explorer une relation de domination sans basculer dans le BDSM façon 50 Nuances de Grey. Ici, tout se joue dans le non-dit, le contrôle subtil, et une ambiguïté troublante. Je me suis demandé si l’histoire était aussi adaptée d’un roman…il semble que non, la réalisatrice Halina Reijn est aussi la scénariste. La question se pose tant le récit semble vouloir flirter avec une certaine littérature introspective, à la manière des œuvres mettant en scène des héroïnes complexes.
Difficile de ne pas penser à Good Luck to You, Leo Grande avec Emma Thompson. La dynamique y est différente, mais l’idée d’une femme mûre cherchant à redéfinir son rapport au désir et à l’intimité est là. 💭 Cependant, là où le film avec Thompson adoptait une approche plus chaleureuse et empathique, Babygirl opte pour une mise en scène plus froide et distante.
Le personnage de Samuel (Harris Dickinson) reste une énigme. 🤔 Pas de point de vue sur son passé, ses intentions, ou même ses motivations dans cette relation. Est-il un opportuniste ? Un jeune homme en quête d’une figure maternelle idéalisée ? Le film laisse volontairement ces questions en suspens. Quant à Romy (Nicole Kidman), son propre désir semble aussi flou qu’inconstant. Une hésitation constante qui, si elle est réaliste, peut aussi frustrer.
Ce qui est appréciable, c’est la volonté d’apporter plus de diversité et d’inclusivité dans ce type de récit. Une des filles de Romy est lesbienne, un détail intégré de manière naturelle, sans insistance, et qui participe à une vision plus ouverte de la famille et des relations. 🌈 Plus largement, après The Substance (prix du scénario à Cannes 2024), Babygirl s’inscrit dans cette tendance à représenter des femmes mûres sous un prisme plus nuancé, ce qui est une évolution positive pour le cinéma.
En revanche, la bande-son contribue à une atmosphère pesante. Les musiques choisies accentuent le malaise, et même si c’est probablement intentionnel, cela peut rendre certaines scènes difficilement supportables. 🎵😨
Au final, Babygirl n’est pas un mauvais film, mais son approche arty et contemplative risque d’en laisser certains sur le bord de la route. Un projet audacieux, certes, mais qui aurait gagné à être plus engageant émotionnellement. 🎬✨
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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