Résumé
Panique quai des Orfèvres ! Un tueur en série, surnommé le Ver(s) Solitaire, sème des alexandrins sur des scènes de crime, causant terreur et confusion. Clarisse Sterling, une jeune enquêtrice enthousiaste, se voit confier cette affaire sous la supervision du légendaire commissaire Keller. Armée de 200 g de chouquettes et d’un bel ananas bien placé, Clarisse doit jongler entre les bras cassés de la brigade criminelle et des énigmes tordues pour démasquer l’assassin… La mission impossible ne fait que commencer.
Avis CinéSam (film vu le : 16/07/2023)
Ce film a reçu le Grand Prix au Festival International du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez 2023. Il est sorti le 21 juin en France, trois semaines plus tard (le 12 juillet) en Belgique, alors qu’il avait été annoncé depuis presque 3 mois dans les bandes-annonces d’avant-séances… j’avais vu qu’une avant-première en présence de l’équipe du film avait été annoncée début juin au cinéma où je vais d’habitude, mais je n’ai pas eu l’occasion d’y assister.
Sauf erreur de ma part il me semble que c’est la première réalisation de Benjamin Lehrer, du moins en long-métrage, et il est aussi le scénariste.
Dans un style situé entre un mélange d’action-policier et comédie barge, avec un soupçon d’horreur, le principe du film est de placer des nombreuses références à d’autres films ou simplement des références populaires…on voit clairement l’inspiration des comédies américaines des « ZAZ » (Zucker-Abrahams-Zucker, auteurs des « Y a-t-il un pilote dans l’avion » , « Y a-t-il un flic… », etc… ) ; côté francophone on peut aussi citer l’humour des Nuls et notamment le film « La Cité de la Peur« , en un peu moins bien ici toutefois.
Il s’agit d’une catégorie d’humour bien particulier, amusant quand on comprend les gags et références, sans être toutefois hilarant. J’ai tout de même pouffé à plusieurs reprises…sans plus.
Plusieurs références m’ont certainement échappées… parfois c’est assez gros (gras) et visible dans l’action principale (ou à l’arrière-plan), parfois c’est plus subtil comme un petit détail dans le décor, par exemple une coupure de journal sur un mur contenant avec un jeu de mots sur le nom du commissaire Keller : « Keller est-il ? »…
Les gags en-dessous de la ceinture me font moins rire, heureusement ils ne sont pas trop nombreux ; je suppose qu’il en faut pour tous les goûts… L’humour se trouve aussi dans les répliques aussi parfois, mais c’est souvent assez lourd, comme un(e) livre sterling…!
Point de vue casting dans l’ensemble c’est moins pire que ce qu’on peut penser. Caroline Anglade est excellente dans le rôle de l’héroïne qui trace sa route peu importe ce qui lui arrive. La (grosse) tête d’affiche Didier Bourdon est passable, tandis que j’ai trouvé Pascal Demolon excellent. Le reste du casting est ok, pas grand chose à dire de particulier, si ce n’est que Yann Papin est assez lisse et peu utile, mais c’est peut-être fait exprès… Le « caméo » de
Stéphane Bern devient un running gag, je n’en dis pas plus.
Par contre il m’a semblé que la fin a été un peu rapidement expédiée…dommage car un final plus « léché » aurait donné une meilleure impression au spectateur que je suis. La durée d’1h37 est tout à fait acceptable, c’eut été plus long c’en aurait été trop.
Cela semble être une obligation pour presque tous les films à présent, un gag est présent mid credits…apparemment ce serait une scène coupée, je dis cela sans certitude. Il n’y a rien après le générique, je suis resté jusqu’au bout.
En résumé c’est un bon moment pour mes amateur.e.s de ce genre de réalisation, personnellement j’ai apprécié moyennement, voyons ce que le jeune réalisateur nous réserve ensuite.
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