Résumé
Takaki et Akari sont deux camarades de classe de l'école primaire. Au cours de leur temps ensemble, ils sont devenus des amis proches. Leur relation est testée lorsque Akari déménage dans une autre ville à cause du travail de ses parents. Tous les deux luttent pour conserver leur amitié, alors que le temps et la distance semblent lentement les séparer. Lorsque Takaki découvre qu'il est en train de s'éloigner définitivement, il décide de rendre une dernière à visite à Akari.
Avis CinéSam (film vu le : 10/02/2021)
Après le cinéma belge, j’avais envie de me replonger dans un film d’animation japonaise.
Dans ma liste se trouvait cette œuvre de Makoto Shinkai, qui n’en est pas à son coup d’essai (« Les enfants du temps« , 2019).
Cinq centimètres par secondes. Sous ce titre énigmatique et qui m’intriguait se cache quelque chose de très simple, révélé dès les premières secondes (et dans la bande annonce…).
C’est la première fois que je vois un film présenté en plusieurs parties, comme on le verrait dans un recueil de nouvelles. Ici les histoires sont liées, seul le temps sépare les 3 séquences.
– Première partie : Essence de fleurs de cerisier (桜花抄, Ōkashō)
Il s’agit principalement de lecture de correspondance entre les personnages. Tout de suite les thèmes de l’amitié, de l’amour, de la tendresse sont visibles. On voit aussi des voyages en train en période hivernale, ce qui n’est pas sans rappeler l’univers de Snowpiercer (film et aussi série actuellement sur Netflix). Cela montre une autre facette du Japon que je ne connaissais pas (le nord de l’archipel).
– Deuxième partie : cosmonaute (コスモナウト, Kosumonauto)
On suit l’un des personnages de la première partie, Takaki, après son déménagement dans sa nouvelle vie. L’ambiance est plus calme, c’est l’été, on est au sud de l’archipel nippon, cette partie est en contraste total avec les aspects hivernaux de la première partie. Je n’ai pas du tout compris pourquoi sont montrés des aspects de la conquête spatiale, car les héros ne s’y intéressent pas et on n’y revient pas par la suite…
– Troisième partie : 5 centimètres par seconde (秒速5センチメートル, Byōsoku Go Senchimētoru)
En quelque sorte la « conclusion » des deux protagonistes, et ce n’est pas celle attendue. Il y a des regrets, un amour impossible à cause de la distance,… La question « qu’est ce qui est important dans la vie au final ? » m’est apparue. « Loin des yeux près du cœur » est l’adage qui convient ici. Je suis un peu déçu car je pensais qu’on rejoindrait le titre avec une autre signification.
De façon générale l’ensemble est poétique, (au risque de me répéter : comme souvent dans l’animation japonaise), et ici une touche plus bucolique est mise en avant avec les saisons opposées, marquant encore davantage la distance. Ce qui frappe aussi chez M. Shinkai est l’attention donnée à la représentation des petits détails visuels de la vie quotidienne au pays du soleil levant. Il semble aussi avoir une passion pour le monde ferroviaire…
La qualité d’animation « réaliste » est déjà fort présente pour un des films précédents du réalisateur de « Your name » (2016). J’ai aussi remarqué le soin apporté aux bruitages.
Le scénario peut paraître classique, une histoire romantique, sentimentale, banale, mais le final n’est pas celui auquel on s’attend. Une sensibilité nippone très caractéristique m’a fait passer un moment particulier, très agréable toutefois.
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