Alien: Romulus

20241 h 59 min
Résumé

Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers…

Métadonnées
Titre Alien: Romulus
Titre original Alien: Romulus
Réalisateur Fede Álvarez
Durée 1 h 59 min
Date de sortie 13 août 2024
Pays  États-Unis
Budget $80 000 000
Recettes 0
Site officiel
Détails
Média
Statut Disponible
Note Très bon
Images
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Acteurs
Avec : Cailee Spaeny, David Jonsson, Archie Renaux, Isabela Merced, Spike Fearn, Aileen Wu, Rosie Ede, Soma Simon, Bence Okeke, Viktor Orizu, Robert Bobroczkyi, Trevor Newlin, Annemarie Griggs, Daniel Betts

Avis CinéSam (film vu le : 15/08/2024)

Il s’agit du troisième film de la saga Alien que je regarde, après Prometheus et Alien, le huitième passager. En fait sans le faire exprès, je les regarde presque dans l’ordre chronologique du scénario, différent de l’ordre de sortie des films… ce qui n’est pas sans rappeler la saga Star Wars ! Il semblerait qu’en science-fiction ce soit une pratique courante… bien qu’aucune autre saga ne me vienne à l’esprit.

Dans cet Alien : Romulus (l’explication du titre est donnée dans le film : c’est le nom d’une section d’un vaisseau spatial), les décors, l’ambiance, la mise en scène sont à souligner. J’ai bien aimé en particulier le jeu avec la gravité, habilement utilisé, et les vaisseaux, très crédibles pour une technologie futuriste avec de la patine ancienne, montrant qu’ils ont déjà servi, j’aime beaucoup cette esthétique. Le lore est intéressant : qu’est-ce que la compagnie Weyland-Yutani exactement ? Un énorme conglomérat, mais on n’en voit jamais les dirigeants, les actionnaires…on ne voit que le côté des ouvriers qui travaillent pour eux. Ce n’est pas nécessaire évidemment, on comprend que pour cette compagnie, le profit est plus important que les vies humaines, cependant j’aurais aimé voir une ou deux scènes dans leurs bureaux par exemple.

Comme je le disais, l’ambiance, la tension et la bande-son sont réussis, quelques jumpscares surviennent, sans trop de surprises. Le scénario est dans la même veine que Alien le huitième passager, on peut y voir beaucoup.de parallélismes et d’allusions, avec quelques nouveautés toutefois. Une partie des effets visuels est signée ILM, gage de qualité, aux côtés d’autres sociétés d’effets spéciaux dont je n’ai pas noté les noms. Tous les effets sont assez réussis (sauf un, voire partie spoilers ci-dessous…).

L’acting est OK, Cailee Spaeny (Priscilla) montre une belle énergie mais est parfois un peu trop figée m’a-t-il semblé, elle n’arrive pas encore à dépasser Sigourney Weaver. De son côté,  David Jonsson en Andy le robot est vraiment bon, j’ai trouvé sa prestation excellente. Les autres jeunes acteurs sont corrects, ils/elles ont toutefois des rôles moins importants. La jeunesse est bien représentée. Cependant, comme le fait remarquer Valentin (vidéo), les acteurs ont à peu près le même âge que ceux et celles du premier film !

*ATTENTION spoilers ! (cliquer pour lire quand même)
On a droit à un “retour” de Ian Holm, en effets numériques, et même si son visage n’est pas toujours réussi, ça passe, vu qu’il est supposé être un androïde très cassé, et c’est sympathique de revoir cet acteur (pour rappel il est décédé en 2020 et avait un rôle majeur dans Alien). Le débat sur l’utilisation de l’IA pour “ressusciter” des acteurs morts est lancé…
Aussi lorsque le groupe prend le vaisseau pour aller explorer, comment se fait-il qu’il n’y ait pas de surveillance ? Ils peuvent s’échapper comme ils veulent alors qu’avant on a eu une scène expliquant que la Compagnie les exploite jusqu’à la moelle…étrange.
Dernier spoiler : je n’ai toutefois pas compris comment Rain (Cailee Spaeny) s’en est sortie à la fin, le cadrage et le montage m’ont parus un peu précipités pour suivre ce qui s’est passé en détails…et peut-être était-ce un peu tiré par les cheveux, mais bon on peut accepter…

Un point négatif : l’histoire se passe dans le futur, les humains voyagent dans l’espace, mais il existe toujours des cigarettes, c’est dommage d’avoir inclus ces scènes, qui une fois de plus au risque de me répéter, n’apportent rien du tout. Dans certains films, le tabac peut être traité “intelligemment” (toutes proportions gardées…), dans le sens où on peut en faire un produit de luxe, rare et cher, par exemple, là ce serait crédible. Ici cela semble être un produit courant, même sur les autres planètes, et personnellement je n’aime pas cela.
Aucun message n’apparaît à la fin du générique. Dans le Alien de 1979 (ressorti sur Disney+ en 2021) il y a 45 cigarettes en tout d’après ce site  – pour Romulus l’info ne s’y trouve pas encore au moment d’écrire ces lignes – et à cette époque ça pouvait encore se comprendre, à la limite. Mais pour un film de 2024, c’est clairement une ingérence des lobbys de l’industrie à mon avis.

Pour une durée de 2h00 que je n’ai honnêtement pas vu passer, j’ai plutôt passé un bon moment, moi qui à la base n’aime pas trop les films d’horreur…ici j’ai davantage apprécié le côté thriller et science-fiction.

Si vous avez aimé Alien, vous aimerez Alien : Romulus.

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Critiques en ligne

Bande-annonce et lien Plex

Fiche du film sur les sites grand public



 

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