Résumé
Adam et Barbara Maitland, un couple de jeune mariés heureux, meurent stupidement d’un accident de la route en ayant voulu éviter un chien. Ils deviennent alors des fantômes incapables de sortir de leur maison, alors que de nouveaux et insupportables propriétaires, les Deetz, s’y installent. Devant leurs efforts infructueux pour chasser ces derniers, ils font appel à Beetlejuice, un «bio-exorciste» fantôme, excentrique et imprévisible...
Avis CinéSam (film vu le : 12/09/2024)
Je me souviens vaguement avoir vu « Beetlejuice » à l’époque (années 1990?) en français, et pour cette fois je l’ai visionné en BluRay et en VO. Cela a ainsi constitué un petit rafraîchissement avant « Beetlejuice Beetlejuice » sorti ce mois de septembre 2024.
Le film reprend des bons éléments de mise en scène (je ne me souvenais plus du chien sur la planche avec la voiture, des sculptures, de la maquette,…). Avec beaucoup d’effets spéciaux pratiques très réussis à l’époque où le numérique n’existait pas encore, c’était vraiment pas mal.
Aussi les maquillages, les décors, les costumes, contribuent avec beaucoup de créativité et d’originalité au monde bien particulier de Tim Burton, dans son deuxième long-métrage, celui qui l’a fait connaître au grand public et qui a fait décoller sa carrière (après Pee-Wee Big Adventure).
L’histoire est une comédie macabre mais très marrante et originale, mettant en scène des actrices et acteurs très investis, on voit qu’ils s’amusent bien. Ce fut un tremplin pour Michael Keaton, juste avant Batman, en Betelgueuse* il est étonnant de vulgarités, tout en amusant le spectateur. Jeena Davis, Catherine O’Hara et la toute jeune Winona Ryder, qui jouait ici dans son 3ème long-métrage et qui l’a fait connaître du grand public également. Je n’aurais pas reconnu Alec Baldwin si je n’avais pas vu son nom écrit en générique de début, que voulez-vous, on change en 36 ans !
Un petit point négatif cependant : des scènes de tabagisme, avec des cigarettes… surtout le personnage de Juno, brillamment interprétée par Sylvia Sidney, pour qui on dirait que la cigarette est collée aux doigts… bon, on peut le comprendre, fumer était encore la « mode » (!) à la fin des eighties.
Le thème composé par Dany Elfman est iconiques, tout comme les chansons d’Harry Belafonte (Day-O/ Banana Boat Song, Jump in the Line), elles restent en tête après la séance, qui a une bonne vibe des années ’80.
En résumé Beetlejuice reste un bon divertissement, il n’a pas trop mal vieilli, et je l’ai visionné avec beaucoup de plaisir juste avant la « suite »…
*Note sur l’orthographe du nom :
Betelgueuse est non seulement le titre en Québecois mais aussi le nom que l’on voit dans les images du film. Certains fans ont avancé l’hypothèse que, puisque Beetlejuice ne sait pas prononcer son propre nom, il ne sait pas non plus l’écrire, et que les mots sur le dépliant, la tombe, etc., étaient tous des fautes d’orthographe intentionnelles pour éviter les conséquences surnaturelles qui pourraient découler d’un mauvais comportement. D’autres pointent du doigt la source de son nom – une étoile de la même constellation qu’Orion – comme preuve que sa tombe est correctement orthographiée.
Quoi qu’il en soit, afin d’extraire son vrai nom des Maitland, Betelgeuse évoque des visions d’un scarabée et de jus (« beetle » et « juice »), ce qui semble nous donner une raison dans l’histoire pour l’orthographe phonétique du titre.
Dans le monde réel, c’était aussi simple que ça : Warner Bros. ne pensait pas que le public serait capable de prononcer le nom et pensait que cela serait un obstacle à la vente de billets et de produits dérivés. Le studio s’est disputé avec le cinéaste Tim Burton au sujet du titre, et a proposé plusieurs alternatives, notamment House Ghosts , mais Burton a finalement réussi à conserver le titre, bien qu’avec une orthographe modifiée.
(source)
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