Résumé
Jaime Reyes est un jeune plein d'ambition. Alors qu'il rentre de l'université, le Scarabée, une ancienne relique d'une biotechnologie extraterrestre choisit de faire de lui son hôte. Ce dernier se voit alors revêtu d'une armure hors du commun qui lui octroie des pouvoirs extraordinaires et imprévisibles. Tout bascule alors pour Jaime qui devient le super-héros Blue Beetle.
Avis CinéSam (film vu le : 17/08/2023)
Ne connaissant absolument pas ce héros de DC Comics, et ayant été seulement teasé par des posters énigmatiques depuis plusieurs mois puis par une bande-annonce il y a quelques jours, j’étais curieux de découvrir ce Blue Beetle (« scarabée bleu » dans la langue de Molière).
Comme on peut s’y attendre, la production regorge d’effets spéciaux à gogo, très néon, un peu dans la vague années ’80.
J’ai plusieurs impressions : d’une part que le film arrive trop tard pour être un succès ; que sa sortie aurait eu mieux sa place sur une plateforme de vidéo à la demande, et d’autre part que j’ai déjà vu ce super-héros dans plein d’autres films…il fait étrangement penser au Spider-Man de Marvel, non ? Et l’armure, à celle d’Iron Man ? Après vérification Blue Beetle a été créé en premier dans les comics papier !
Autre point : le message sur l’importance de la famille est légèrement trop appuyé… étant donné que le héros est d’origine latino, l’histoire est destinée destiné à un public américano-hispanique semble-t-il, presque à la manière d’une telenovela… les critiques sont plutôt bonnes outre-Atlantique, d’ailleurs.
Les passages en espagnol sont nombreux, et bien qu’ils soient sous-titrés, ils n’apportent pas grand-chose sinon d’être plongés dans la culture latino. Dans ce cas pourquoi ne pas garder l’entièreté en espagnol ? Parce que c’est l’industrie d’Hollywood et qu’il faut un export international…? L’argument ne se tient plus quand on sait que beaucoup de productions sont doublées.
Au point de vue des acteurs, ça passe, parfois ils (elles) en font légèrement trop pour les effets comiques. J’ai apprécié de revoir Damián Alcázar, découvert dans la série Acapulco (AppleTV+, 2021), c’est un très bon acteur (et politicien semble-t-il !).
De son côté, Susan Sarandon en grande méchante n’est pas du tout charismatique, elle est trop caricaturale. D’autres personnages se révèlent être des bonnes surprises, sans éviter des clichés cependant.
Certaines scènes un peu « violentes » sont adoucies par la musique aux accents rigolos, pour « faire passer la pilule » auprès des plus jeunes. Le film est classé PG-13 (accompagnement parental fortement recommandé pour les moins de 13 ans). En Belgique il n’y a plus de restrictions à proprement parlé mais une information via CineCheck. Blue Beetle est classé « 12, violence, angoisse« . C’est aux parents et aux jeunes de s’informer…
Bref à part pour découvrir de quoi il s’agit, je ne recommande pas spécialement Blue Beetle. Attendez plutôt son passage vers les plateformes ou à la télévision.
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