Forrest Gump
Le monde ne sera plus jamais le même quand vous l’aurez vu avec les yeux de Forrest Gump.
Résumé
Durant trois décennies particulièrement agitées, Forrest Gump vit une série d'aventures le propulsant de l'état de handicapé physique à celui de star du football, de héros du Vietnam au roi de la crevette, des honneurs de la Maison Blanche au bonheur d'une grande histoire d'amour. Forrest est le symbole d'une époque, un candide dans une Amérique qui a perdu son innocence. Son cœur dépasse les limites de son QI…
Avis CinéSam (film vu le : 08/10/2024)
Cela fait déjà longtemps que ce film fait partie de ma watchlist. Comme pour Bodyguard en 2023, une séance exceptionnelle à été programmée, dans le cadre des élections américaines, et 4 autres sont prévues chaque semaine jusqu’au scrutin.
La séance était présentée non sans humour par Monsieur Philippe Reynaert (et ses célèbres lunettes blanches !) ainsi que le dessinateur Nicolas Vadot. Elle était suivie d’un débat avec Hervé de Ghellynck, nous ne sommes toutefois pas restés pour le débat (il était déjà 22h passées et on ne rajeunit pas…). Un dessin original satirique « Forrest Trump » était à remporter à l’issue du débat.
Pour en revenir au film, qui a remporté de nombreuses récompenses, Philippe Reynaert à précisé que l’œuvre est conservée à la Bibliothèque du Congrès américaine (National Film Registry de la Library of Congress) pour son intérêt culturel, historique et esthétique.
J’ai énormément apprécié le film, je suis un aficionado de Robert Zemeckis (BTTF,…). La plupart des films de cette époque de mon enfance (80s-90s) étaient difficilement visibles en VO, et je ne maîtrisais pas encore la langue de Shakespeare à ce temps là. Replonger dans le passé de cette manière est fort plaisant, j’éprouve une certaine nostalgie d’un « âge d’or » des productions hollywoodiennes (1985-2005 selon moi, les avis divergent…).
Le jeune Tom Hanks et l’accent d’Alabama sont ma foi assez caractéristiques, dans cette belle histoire qui couvre et rappelle plusieurs décennies de l’histoire des États-Unis entre les fifties et les eighties. On voit qu’un soin a été apporté aux décors, costumes, lieux de tournages et effets spéciaux.
D’ailleurs ces derniers sont nombreux et impressionnants pour 1994. L’histoire, adaptée du roman éponyme de Winston Groom (1986) est invraisemblable et parfois exagérée pour les besoins filmiques. J’en ai remarqué quelques-unes, qui m’ont fait sourire (des « faux raccords », la force surhumaine de Forrest,…). J’avais également une légère incompréhension par rapport aux boîtes aux lettres… mais cela n’a rien gâché pour autant.
La musique est également remarquable : aussi bien la bande originale composée par Alan Silvestri que les chansons pop qui représentent la période montrée.
La fin est particulièrement émouvante ; je suis reconnaissant d’avoir eu l’occasion de le voir sur grand écran, et je le reverrai probablement avec beaucoup de plaisir, fût-ce en français, car j’ai cru comprendre que le doublage est excellent.
Une belle petite pépite nostalgique !
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