S.O.S. Fantômes : L’Héritage
S'il y a quelque chose d'étrange dans votre quartier, alors vous savez qui appeler.
Résumé
Une mère célibataire et ses deux enfants s'installent dans une petite ville et découvrent peu à peu leur relation avec les chasseurs de fantômes et l'héritage légué par leur grand-père.
Avis CinéSam (film vu le : 22/11/2021)
Avec un scénario bien construit dans la lignée du Ghostbusters original, ce « Ghostbusters : Afterlife » est la suite quasiment directe, un vrai reboot (contrairement au remake de 2016, qui s’inspirait de l’œuvre originale en prenant une direction un peu différente).
Le réalisateur, Jason Reitman (« Tully« ), est le fils d’Ivan Reitman, réalisateur du Ghosbusters de 1984, il ne serait guère étonnant que le fils ait reçu un peu d’aide de papa…
J’ai trouvé qu’il y avait une belle direction de la photographie, au niveau des plans et de la lumière assez bien travaillée. Les effets spéciaux sont visibles évidemment, mais cela ne nuit pas au spectacle car une fois qu’on est rentré dans l’histoire, la suspension d’incrédulité se met parfaitement en marche.
Les acteurs jouent très bien, surtout les jeunes Phoebe (Mckenna Grace) et Podcast (Logan Kim). On retrouve aussi Finn Wolfhard (Trevor), qui a un rôle titre dans la série « Stranger Things » (Netflix), il complète bien le casting pour la touche « années 80 » et il est assez charismatique même s’il n’a pas un rôle central.
L’humour est présent à petites doses, juste ce qu’il faut. C’est principalement un film d’aventure et une comédie, un peu horrifique mais pas plus que son prédécesseur d’il y a plus de 30 ans.
Les plus attentifs remarqueront beaucoup de références et de clins d’yeux, les fans apprécieront !
Toutefois je conseille vivement d’avoir vu l’opus de 1984 pour pleinement apprécier toutes les subtilités.
J’ai quelques petites incompréhensions :
– Pourquoi les pièges d’Egon s’enrayent-ils ? C’est un scientifique qui a dû apprendre comment réparer cela ? C’est vrai que cela rajoute une touche de suspense, je suis peut-être trop cartésien.
– Á quoi servent les mini « bibendum chamallow », sauf au fan service ? Leur rôle est très limité et sans eux le scénario ne perd quasiment rien. J’imagine que c’est pour faire plaisir…
Peu avant la fin, on a droit à un joli hommage très respectueux à Harold Ramis (Egon Spengler), décédé en 2014. Aussi, restez au générique, il y a encore un petit bonus surprise, en clin d’oeil de nouveau…!
Autre avis
Aucun autre avis actuellement. Voulez-vous soumettre le vôtre ? Cliquez-ici !
Critiques en ligne
Bande-annonce
Fiche du film sur les sites grand public