Résumé
Sept hommes, de 17 à 70 ans, que tout oppose, sinon d’être au bord de la crise de nerfs, se retrouvent embarqués dans une thérapie de groupe en pleine nature sauvage. Ce stage mystérieux, « exclusivement réservé aux hommes », est censé faire des miracles. Première surprise à leur arrivée : le coach est une femme ! Imprévisible et déroutante, elle va tout faire pour les aider à aller mieux. Avec ou sans leur consentement…
Avis CinéSam (film vu le : 29/05/2022)
En voyant la bande annonce (à répétition avant chaque autre film que je suis allé voir durant ces derniers mois !), je pensais que ça n’allait pas être très marrant et que ça allait contenir beaucoup d’injures et de râleries…je me suis dit que j’allais tout de même lui donner sa chance.
Il y a effectivement des injures et autres noms d’oiseau, mais c’est moins pire que ce que je le pensais.
L’histoire est plutôt moderne, et le message environnemental et humain derrière sonne assez juste finalement.
Les acteurs sont corrects pour la plupart, j’ai surtout été bluffé par Michaël Grégorio, chanteur-imitateur à la base ; c’est la première fois que je le vois dans un rôle, alors qu’il n’est pas à son coup d’essai, il a commencé en 2010, principalement dans des voix de dessins animés. Il se débrouille plutôt bien dans la comédie. Autour de lui, des comédiens confirmés de longue date (Thierry Lhermitte, Pascal Demolon, François-Xavier Demaison, Laurent Stocker, Ramzy Bedia) et aussi le jeune Max Baissette de Malglaive, dont j’avais déjà parlé dans « Monsieur Je-sais-tout« . Je découvre la comédienne Marina Hands, je ne l’ai pas trouvé mauvaise mais son rôle est un peu particulier…!
Comme il s’agit d’un film sur les relations humaines, on n’évite pas quelques clichés ni vulgarités (attention, la séance contient des scènes de nudité…) . Deux ou trois scènes mettent aussi mal à l’aise ; c’est peut-être voulu de la part de la réalisatrice Audrey Dana (« Sous les jupes des filles », « Si j’étais un homme »). Je n’ai pas vu les autres films qu’elle a réalisé, par contre je l’ai déjà vue comme comédienne dans d’autres.
Quelques moments sont plutôt comiques, sans explosion de rire non plus. Dans la salle où j’étais il y a eu notamment beaucoup de rires de femmes, surtout aux moments où les hommes étaient en difficulté…
Ah oui, les cinéphiles l’auront sûrement remarqué : le titre fait plus que probablement écho à celui de 1988 « Femmes au bord de la crise de nerfs », de Pedro Almodóvar (et que je n’ai pas vu).
En résumé « Hommes au bord de la crise de nerfs » n’est pas mauvais, toutefois ce ne ce sera pas ma première recommandation.
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