Résumé
Préquelle de Hunger Games se déroulant 64 ans plus tôt, dans les années qui ont suivi la période des "Jours sombres", la première rébellion ratée à Panem... De nombreuses années avant de devenir Président de Panem, le jeune Coriolanus Snow est choisi comme mentor du district 12 lors des nouveaux Hunger Games.
Avis CinéSam (film vu le : 16/11/2023)
Huit ans après le dernier épisode de la « tri-tétralogie », ce nouveau film Hunger Games, toujours adapté des romans de Suzanne Collins, est le préquelle qui vient expliquer et montrer une partie des origines de cette dystopie.
Comme je l’ai écrit dans mes précédentes chroniques, les décors sont toujours aussi beaux, on est plongés dans cet univers froid et dictatorial. La mise en scène est belle, le travail sur les éclairages et les couleurs est soigné. Quelques plans larges donnant l’impression de grandiose parfois, sur des bâtiments notamment (ou de l’arrivée du train en gare du District 12). Pour le reste ce sont majoritairement des plans moyens ou serrés. Les musiques accompagnent l’action de façon cohérente, rien à redire de ce côté-là.
La performance du casting vient donner un peu de vie dans ce monde froid, les acteurs et actrices sont au top. Autant on connaissait déjà les talents de Rachel Zegler (Lucy Gray Baird), autant j’ai découvert l’acteur britannique Tom Blyth (Coriolanus Snow) ; je ne le connaissais pas et j’étais pratiquement persuadé qu’il s’agissait de Percy Hynes White, car ils sont tous deux assez semblables physiquement ! Viola Davis est excellente en Dr Volumnia Gaul, et le perfide rôle du doyen Highbottom est parfait pour Peter Dinklage. Aussi bien les acteurs principaux que secondaires sont très bien. J’aime beaucoup l’originalité des noms et prénoms de cette saga, et d’ailleurs on comprend aussi d’où provient le prénom de Katniss…
La progression du protagoniste principal est intéressante, on comprend comment et pourquoi il (ré)agit de cette façon.
Par contre j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de chansons, on se serait cru dans un Disney… au moins à trois ou quatre reprises, survient un passage chanté de plusieurs minutes. Les deux premiers sont compréhensibles car ils font partie de l’intrigue, mais les suivants sont moins pertinents, et surtout beaucoup trop longs…
En parlant de longueur, le long-métrage dure plus de 2h30, ce qui est relativement étendu malgré un bon rythme. Il est divisé en 3 actes : « le mentor », « le prix », « le pacificateur », d’une durée à peu près équivalente, et je suppose que cela suit la même structure que dans le roman éponyme.
Je ne sais toutefois pas dire s’il valait mieux une seule production de 2h30 en 3 actes, ou bien 3 productions distinctes d’un peu moins d’une heure… la première option me semble plus digeste.
En résumé, si vous appréciez cet univers dystopique, allez le voir, vous passerez un bon moment.
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