Résumé
Jeanne Vaubernier, fille du peuple avide de s’élever socialement, met à profit ses charmes pour sortir de sa condition. Son amant le comte Du Barry, qui s’enrichit largement grâce aux galanteries lucratives de Jeanne, souhaite la présenter au Roi. Il organise la rencontre via l’entremise de l’influent duc de Richelieu. Celle-ci dépasse ses attentes : entre Louis XV et Jeanne, c’est le coup de foudre… Avec la courtisane, le Roi retrouve le goût de vivre – à tel point qu’il ne peut plus se passer d’elle et décide d’en faire sa favorite officielle. Scandale : personne ne veut d’une fille des rues à la Cour.
Avis CinéSam (film vu le : 21/05/2023)
J’étais intrigué par cette super production franco-belgo-américaine (à la coproduction : les Frères Dardenne et Netflix, notamment) après le récent « Les 3 Mousquetaires« , pour rester dans le thème de l’histoire de France. « Jeanne du Barry » a été présenté comme film d’ouverture du festival de Cannes 2023.
J’étais curieux de découvrir la vie de Jeanne Vaubernier, alias Mme du Barry. Certes j’en avais entendu parler vaguement dans les cours d’histoire, mais j’avoue que l’histoire de France est plus agréable à apprendre en film que par voie scolaire classique…
La séance montre des beaux décors (de Versailles notamment) et des costumes du XVIIIème siècle, et aussi les usages de l’époque, parfois vraiment ridicules (quand on prend congé du roi)… les convenances de ce siècle peuvent parfois sembler tellement horribles !
La distribution est très riche, avec la sublime réalisatrice-actrice Maïwenn en tête d’affiche et le choix curieux, courageux toutefois, de placer Johnny Depp en roi de France Louis XV.
En voyant la bande annonce je me suis dit que cela allait être étrange mais finalement il s’en sort vraiment bien, malgré le léger accent, il a beaucoup de prestance et d’élégance.
En ce qui concerne les autres acteurs, actrices et figurant, on retrouve des têtes connues, avec un choix très heureux pour Benjamin Lavernhe en La Borde ou la présence de Pierre Richard en duc de Richelieu. Côté féminin les filles du roi m’ont un peu fait penser à Anastasia et Javotte de « Cendrillon » : Suzanne de Baeque et India Hair montrent toute leur jalousie envers leur rivale… La quantité de figurants est aussi impressionnante et donne ce sentiment de faste.
Pour le reste la vie de Jeanne du Barry, si le film est fidèle à la réalité historique – il semblerait que ce ne soit pas vraiment le cas, et ce n’est pas revendiqué comme tel de toute façon – il n’est pas vraiment très intéressant je dois dire… cela l’est peut être pour les historiens car il est représentatif d’une réalité historique par le prisme d’une « fille de rien » devenue « favorite du roi ».
Les ambitions du personnage ne sont pas vraiment claires en fait : elle dit qu’elle souhaite une vie simple mais elle ne refuse pas le faste et la vie de château à Versailles…
Le tout dure deux heures et j’ai regardé ma montre à un moment.
En résumé, à réserver pour les passionnés d’histoire ou de romantisme d’un siècle révolu.
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