Résumé
Londres, années 1930, durant la grande dépression. Devenu adulte, Michael Banks travaille à la banque où son père était employé et vit toujours au 17, allée des Cerisiers avec ses trois enfants - Annabel, Georgie et John - et leur gouvernante Ellen. Comme sa mère avant elle, Jane Banks se bat pour les droits des ouvriers et apporte son aide à la famille de Michael. Lorsque cette dernière subit une perte tragique, Mary Poppins réapparaît magiquement dans leur vie. Avec l’aide de son ami Jack - l’allumeur de réverbères toujours optimiste -, elle va tout faire pour que la joie et l’émerveillement reviennent dans leur existence. Elle leur fera aussi découvrir de nouveaux personnages pleins de fantaisie, dont sa cousine, l’excentrique Topsy.
Avis CinéSam (film vu le : 20/12/2018)
Après « Mary Poppins » (R. Stevenson, 1964), l’original de Disney d’après les romans de P.L. Travers, puis « Dans l’ombre de Mary » (« Saving Mr Banks » de J.L. Hancock, 2013) qui en montrait les coulisses, voici « Le Retour de Mary Poppins », ou « Mary Poppins Returns », la suite, quoi !
J’avais des étoiles dans les yeux et quelques frissons…c’est une bonne « suite » pour moi.
La magie est au rendez-vous comme dans son prédécesseur, on trouve aussi de nombreux clins d’œil au premier film ; bien qu’il ne soit pas indispensable d’avoir vu la réalisation précédente pour comprendre l’histoire, certains détails ou anecdotes seront plus facilement saisis avec les références du premier opus.
C’est un Disney comme Disney sait les faire : émouvant, éblouissant, familial, magique… c’est aussi une comédie musicale par moments, il y a des chants certes et un côté Broadway, mais ça va, ils ne sont pas trop longs ni trop niais.
Un nouveau « supermot » vient remplacer le « supercalifragilisticexpialidocious » original : il s’agit de « luminomagifantastique » (en anglais ils n’ont pas repris le concept, c’est « trip a little light fantastic », qui sonne bien aussi mais n’est plus un mot spécifiquement inventé, je trouve cela curieux…).
Les enfants sont attachants et jouent bien, le petit Georgie (Joel Dawson) en tête, ainsi que Anabel (Pixie Davies, vue dans la série d’anticipation « Humans ». Emily Blunt s’en tire bien en gouvernante magique, j’ai trouvé le personnage juste un tout petit peu trop prétentieux, davantage que celui incarné par Dame Julie Andrews. Comme elle le dit elle-même dans les deux films : « à peu de choses près, parfaite en tous points » ! Le casting réserve aussi des bonnes surprises pour quelques courtes scènes (Dick Van Dyke, Angela Lansbury, Meryl Streep)…
La musique est dans le même genre qu’en 1964, pourtant ce sont toutes des nouvelles compositions, très entraînantes pour la plupart, on garde l’air en tête en sortant de la salle.
Les décors sont parfaits et les costumes tirés à quatre épingles, le spectateur est replongé 80 ans en arrière.
Un message d’espoir est décelable derrière l’histoire, comme dans pratiquement tous les Disney. Les adultes verront le côté fable moderne, même si l’histoire se déroule durant la Grande Dépression (entre deux guerres), tandis que les enfants verront la magie…
En bref, « Le Retour de Mary Poppins » est une bonne idée de sortie ciné en famille durant les fêtes de fin d’année.
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