Résumé
On mérite tous une première grande histoire d’amour. Pourtant pour le jeune Simon, c’est compliqué. Il a une vie normale, dans une famille qu’il adore, et est entouré d’amis extraordinaires, mais il garde pour lui un grand secret : personne ne sait qu’il est gay et il ne connaît pas l’identité de son premier coup de coeur, avec qui il communique en ligne. Alors que son secret est menacé d’être révélé, la vie de Simon bascule dans une aventure aussi drôle que bouleversante... Ses amis prendront alors une place essentielle pour l’aider à changer sa vie et découvrir le premier amour.
Avis CinéSam (film vu le : 20/06/2018)
Greg Berlanti est plutôt connu comme producteur et scénariste des séries TV à succès de l’écurie DC Comics (« Arrow », « Supergirl », « Legends of Tomorrow », « The Flash »…) ou aussi comme producteur de la série « Riverdale », entre autres. Cependant il n’en est pas à son premier long-métrage : en 2010 il avait réalisé « Bébé, Mode d’emploi » (« Life as We Know It »). Dans « Love, Simon », il raconte une comédie sentimentale originale adaptée du livre « Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens » de B. Albertalli (Hachette, 2015), même si l’histoire est un peu prévisible parfois, elle contient néanmoins un gros hareng rouge* ! C’est là qu’on reconnaît le talent du metteur en scène. Les acteurs, jeunes pour la plupart, ont un jeu tout à fait correct, ils sont fort attachants. La prof de théâtre est hilarante, elle est interprétée par une comédienne que je ne connaissais pas et que je pensais pourtant avoir déjà vue : Natasha Rothwell. Le surveillant principal essaie d’être drôle mais ne convainc pas tout à fait…Quant aux parents, Jennifer Garner et Josh Duhamel, ils font une prestation honorable.
Tout au long de l’histoire de près de deux heures, plusieurs passages sont assez drôles, l’ensemble est bien amené, bien présenté. Certes l’ambiance et les décors sont très classiquement ceux d’une école secondaire, (high school en Amérique), équivalent de la secondaire et particulièrement la rhéto chez nous. Un soin particulier a été apporté aux musiques qui mettent dans l’ambiance des années d’adolescence, de toutes les générations !
Il m’a été impossible de ne pas créer un parallélisme avec la série musicale « Glee »**, alors qu’aucun comédien ni membre de l’équipe du film n’ont cela en commun. Probablement est-ce dû aux thématiques des années d’école, de la tolérance, de la vie sentimentale, de l’amitié…
Un petit mot sur le titre du film, non traduit et cette fois cela se justifie : en fin d’une correspondance en anglais, on peut parfois voir en signature « Love, [nom] » ce qui peut se traduire par « Tendrement, affectueusement, [nom] ». On voit régulièrement cette signature à l’écran au long de la correspondance de Simon avec Blue… La virgule a une importance, cela dit si on la retire, cela peut aussi s’interpréter par « Aimer Simon », qui est totalement la thématique !
En résumé c’est un film qui fait du bien, un vrai feel good movie, je l’ai beaucoup apprécié. A recommander pour passer une bonne soirée sympathique.
* pour rappel : le hareng rouge est un procédé scénaristique consistant à envoyer le spectateur sur une fausse piste.
** Note août 2021 : la série « Love, Victor » est la suite directe de ce film, elle est disponible sur la plateforme de VOD Disney+.
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