Résumé
Marie-Line a 20 ans. Bien qu’elle ne connaisse que les petits boulots et la vie précaire, Marie-Line, est un vrai rayon de soleil. Sa rencontre avec un juge bougon et déprimé, qui décide de l’engager comme chauffeur, va bouleverser sa vie.
Avis CinéSam (film vu le : 04/10/2023)
On continue dans les avant-premières automnales, après 3 jours max la semaine dernière, c’était ce 4 octobre 2023 l’avant-première de Marie-Line et son juge, en présence de l’équipe du film.
L’événement était présenté par la journaliste Ophélie Fontana. Avant le film, le réalisateur lyonnais Jean-Pierre Améris (Les émotifs anonymes, Les Folies Fermières,…) a dit quelques mots, puis après la projection, Louane Emera et Michel Blanc nous ont rejoint pour des anecdotes sur le tournage ainsi que des réponses aux questions du public, et ce pendant plus de 20 minutes ! Ils sont vraiment sympas (pour des Français…😅)
Pour en venir au scénario, il s’agit d’une adaptation du roman « Changer le sens des rivières » de Murielle Magellan (Julliard, 2019), que je n’ai évidemment pas lu, mais qui se découvre agréablement sur grand écran, et peut-être plus tard en roman.
L’action prend place au Havre, cité portuaire bien connue du Nord-Ouest de la France, les paysages et divers plans de la ville ne sont pas les plus « sexy », ils posent toutefois bien le contexte. Les personnages sont bien écrits et attachants.
Si le fond de l’histoire peut sembler dramatique, il est intelligemment contrebalancé par du positif, on ne tombe jamais dans le très très négatif, ce qui en fait davantage une comédie qu’une comédie dramatique.
Le propos est touchant, intelligent et réaliste ; et comme le disait le metteur en scène avant la séance, « ce n’est pas un pygmalion », il veut dire par là que l’échange et le changement s’effectue dans les deux sens : le juge va aider la Marie-Line, et Marie-Line va aussi aider le juge.
Les notions de justice, de clichés à contrer, et de bienveillance sont au cœur du film. J’ai beaucoup apprécié ces thématiques, ainsi que le rythme du long-métrage, pendant lequel les scènes s’enchaînent et on ne s’ennuie pas en suivant l’histoire.
Le jeu de Louane est correct mais perfectible, il s’est légèrement amélioré depuis La Famille Bélier, me semble-t-il, mais on décèle encore quelques imperfections de jeu. De son côté, Michel Blanc est impeccable dans le rôle du vieux bougon, qui lui va comme un gant…et le duo fonctionne très bien à l’écran ! Ils sont entourés de Philippe Rebbot et Victor Belmondo (oui, le petit-fils de Bébel, il a d’ailleurs un air de ressemblance !), entre autres.
Donc je vous encourage à aller découvrir cette histoire à partir du 11 octobre, et si ce n’est pas dans les salles obscures, il y a de fortes chances que l’oeuvre se retrouve dans le catalogue de Disney+, vu l’apparition du logo au début du film !
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