Résumé
DOG, vit à Manhattan et la solitude lui pèse. Un jour, il décide de construire un robot et deviennent alors les meilleurs amis du monde ! Par une nuit d’été, DOG avec grande tristesse, est obligé d’abandonner ROBOT sur la plage. Se reverront-ils un jour ? ROBOT DREAMS est le premier film d’animation du réalisateur multirécompensé Pablo Berger (Blancanieves). Une histoire sur l’amitié, son importance et sa fragilité.
Avis CinéSam (film vu le : 07/01/2024)
Ce petit film d’animation franco-espagnol bien sympathique est basé sur un roman graphique de l’autrice américaine Sara Varon. Pour le réalisateur Pablo Berger, c’est son 5ème long-métrage.
En voyant la bande-annonce, je n’étais pas sûr d’aller le voir, puis finalement je me suis dit après tout pourquoi pas, l’occasion s’est présentée et je ne le regrette pas car j’ai passé un bon moment. La physionomie du robot m’a rappelé un petit jeu indépendant du studio tchèque Amanita Design, ce jeu de puzzles s’appelle « Machinarium« , et est sorti en 2009.
Je dirais que Robot Dreams est un conte plutôt mignon et poétique, et son originalité tient dans l’absence totale de dialogues, ce qui en fait une œuvre assez universelle et exportable à l’international. Pour autant le film n’est pas muet, au contraire !
La bande-son est très agréable, dans des mélanges de musiques diégétiques et extradiégétiques, qui viennent colorer davantage une animation très jolie. En sortant de la séance j’avais bien en tête l’air « September » d’Earth Wind and Fire !
On a aussi des émotions, pour ma part j’ai ressenti de la mélancolie principalement par moments. Et quand bien même le dessin peut sembler naïf, on peut y voir des métaphores de l’amitié, un sujet pour le moins universel.
Le titre en français fait référence à cette amitié, tandis qu’en VO, « Robot Dreams » peut se traduire par « rêves de robot », ce qui n’est évidemment pas sans rappeler aux fans de SF la nouvelle de Philip K. Dick « Les androïdes rêvent ils de moutons électriques » en 1966, qui a donné plus tard Blade Runner en 1982. D’autres références seront plus ou moins identifiables sous formes de clin d’oeil (Frankenstein, Le Magicien d’Oz, Stephen King avec « Pet Cemetary » et Shining,…), je ne pense pas les avoir toutes remarquées.
J’ai relevé deux incohérences qui n’ont pas su passer ma suspension d’incrédulité : le personnage de Dog ne semble pas travailler pour gagner sa vie, mais il a de l’argent car il peut s’acheter un robot (qui ne semble pas tellement courant dans ce monde) ; pourtant Dog vit dans un petit appartement. Comment gagne-t-il donc sa vie ? S’il est issu d’une famille riche, pourquoi reste-t-il dans un petit appartement ?
La seconde incohérence est la pêche de poisson alors qu’il s’agit d’un monde d’animaux anthropomorphes ; les poissons devraient donc être aussi des « pairs », heureusement la scène de pêche est habilement tournée.
Et enfin une remarque négative, dommage : un personnage fume le cigare, le crocodile dans une décharge. Bien sûr ce ne sont pas ces quelques secondes d’animation qui donneront envie aux jeunes spectateurs de se mettre à tester le cigare ; d’autant plus que le crocodile n’est pas d’un abord des plus sympathiques, toutefois on aurait pu éviter cela, remplacer par exemple le cigare par autre chose (une clé à molette ou un autre outil, par exemple, vu qu’il est dans une décharge ? cela aurait pu être amusant…).
En bref Mon ami robot peut plaire aux adultes comme aux enfants à mon avis.
Autre avis
Aucun autre avis actuellement. Voulez-vous soumettre le vôtre ? Cliquez-ici !
Critiques en ligne
Bande-annonce et lien Plex
Fiche du film sur les sites grand public