Résumé
Dany Versavel a un souci avec son fils : à 15 ans, Sullivan ne veut plus d’un père qui fait le king derrière les barreaux. Pour Dany, son « ket », c’est sa vie, hors de question de le laisser filer. Il décide donc de s’évader de prison prématurément ! Entre cavales, magouilles et petits bonheurs, il a tant de choses à lui enseigner. Un apprentissage à son image. Au pied de biche, sans pudeur ni retenue. Mais là où l’on pouvait craindre le pire, se cache peut-être le meilleur…
Avis CinéSam (film vu le : 02/06/2018)
L’idée d’un film en caméras cachées est plutôt bonne, après tout c’étaient les premières amours de François Damiens au début des années 2000, c’est comme cela qu’il s’est fait connaître, sous le pseudonyme de « François l’Embrouille ». Dans « Mon Ket » (qui signifie donc « Mon Gamin » en bruxellois), cosigné avec Benoît Mariage, la plupart du temps on ne pense plus que ce sont des caméras cachées, les personnes piégées sont très spontanées et naturelles, en cela c’est pas trop mal réussi.
Cependant le découpage de la réalisation est parfois curieux. En effet à certains moments on s’attend à une scène de développement, et hop on saute directement beaucoup plus tard…par exemple lors de la scène de la clinique.
J’ai eu quelques difficultés à comprendre certaines motivations du réalisateur. Autant l’acteur est excellent dans des films comme « La Famille Bélier » (E. Lartigau, 2014) ou « Le Petit Spirou » (N. Bary, 2017), autant comme réalisateur il doit encore faire ses preuves. Bon je n’y connais rien en réalisation, hein, c’est juste mon avis d’amateur.
Le ton de « Mon Ket » est volontairement provocateur, pour certains passages on retrouve la marque de fabrique des caméras cachées, et ça se voit malheureusement parfois un peu trop (exemple flagrant : le passage du serrurier…).
À mon sens, il n’y a pas assez de tendresse paternelle comme on pourrait le croire en voyant la bande-annonce… le personnage du fils, Sullivan, n’apparaît pratiquement pas, or c’est lui le « ket » du titre ; le jeune acteur Matteo Salamone ne joue cependant pas trop mal.
Niveau musique, bof, rien de spécial, et point de vue des décors on reconnaît des coins de Bruxelles, c’est le seul petit plaisir…
En bref, cette sortie n’est pas aussi bien qu’attendu, la fin survient brutalement et il n’y a pas vraiment de conclusion. Il n’y a pas assez de belgitude, et même si c’est un peu la marque de fabrique de Damiens, il y a trop de « beaufitude » (pour ne pas dire « baraki ») à mon goût… dommage.
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