Résumé
Au cours d’une luxueuse croisière sur le Nil, Hercule Poirot voit ses vacances en Egypte se transformer en chasse au meurtrier lorsqu’une idyllique lune de miel est brutalement interrompue par une série de morts violentes. Sur fond de paysages grandioses mais dans une atmosphère inquiétante empreinte de dangers, cette sombre affaire d’amour obsessionnel aux conséquences meurtrières déstabilisera les certitudes de chacun, enchaînant rebondissements et retournements de situation jusqu’à l’incroyable dénouement !
Avis CinéSam (film vu le : 09/02/2022)
À la fin du Crime de l’Orient-Express (K. Branagh, 2017), le tout dernier plan laissait sous entendre la suite des aventures du détective belge le plus célèbre au monde. En pleine semaine du cinéma belge, je dois dire que le moment est approprié ! Je précise qu’il n’est pas nécessaire d’avoir vu ce dernier avant de regarder « Mort sur le Nil », d’ailleurs dans la chronologie des romans, il vient avant.
La sortie de cette nouvelle adaptation de « Mort sur le Nil » (la première remonte à…1978 !) était initialement prévue en 2019, et a été repoussée de nombreuses fois. C’est donc avec un immense enthousiasme que je me suis précipité à la première séance le jour de la sortie.
Concernant l’histoire, je ne me souviens pas du roman mais d’une pièce de théâtre à Bruxelles il y a quelques années, sans me souvenir du dénouement toutefois ! La pièce et le film ont évidemment des différences et quelques libertés sont prises avec l’œuvre d’Agatha Christie me semble-t-il, ce qui est normal pour une adaptation.
L’ajout du début, qui se passe pendant la guerre et explique la moustache de Poirot est assez bien fait mais un peu superflu je pense. Plus tard dans le club, quand la chanteuse des années 30 est sur scène, on dirait entendre un disque enregistré plutôt qu’une vraie voix réenregistrée pour les besoins du film. Dernier petit bémol : l’accent d’Hercule Poirot (interprété par K. Brannagh) semble peu naturel… cela m’avait moins dérangé dans le « Crime de l’Orient-Express », ou j’y avais moins prêté attention.
Côté points positifs : les paysages d’Egypte sont magnifiques, on voit des beaux costumes des années 30, et je n’ai pas vu de scènes de tabagisme, même si on parle de cigarettes ; c’est dans les mœurs de l’époque, on ne s’y attarde pas cependant, donc « ça passe crème ». La musique est présente de façon discrète, dans la bande-originale, on reconnaît Depeche Mode.
Le suspense est toujours aussi efficace, grâce à l’intrigue finement amenée, et les personnages sont peu banals, interprétés par un casting quatre étoiles de comédiens et comédiennes au service de l’histoire, comme il le faut. Vous identifierez facilement certain.e.s d’entre eux, déjà vu.e.s dans d’autres gros blockbusters.
La séance est un peu longue, surtout très lente au début, la réalisation aurait pu être raccourcie de 20 minutes ; heureusement le rythme s’installe au second acte et on passe tout de même un bon moment de cinéma pour le reste de la pellicule, devant un thriller efficace si on prend le temps de l’apprécier.
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