Résumé
Faut-il obliger un adolescent à recevoir la transfusion qui pourrait le sauver? Fiona Maye, juge de la Haute Cour, décide de lui rendre visite, avant de trancher. Leur rencontre bouleversera le cours des choses.
Avis CinéSam (film vu le : 09/08/2018)
Au vu de la bande annonce, je m’étais dit que « My Lady » devait être un film intéressant et j’irais peut-être le voir. Après avoir lu la critique enthousiaste de Hughes Dayez, cela m’a poussé à aller voir la réalisation de Richard Eyre.
Le scénario, adapté du livre de Ian McEwan « L’intérêt de l’enfant » (« The Children Act », 2014) est composé de deux parties. Ian McEwan est aussi ici scénariste du film, qui pourrait se terminer après la première partie lorsque le jugement est prononcé, cependant la seconde partie est encore plus intéressante. Il est question de justice et de foi… je n’ai, encore une fois, pas lu l’ouvrage dont il est question mais j’en avais entendu parler à l’époque.
Dans les acteurs, on retrouve Emma Thompson, que l’on ne présente plus (Mary Poppins, les Harry Potter, Nanny McPhee,…), actrice que j’apprécie énormément, elle est formidable en juge impartiale et un peu originale. Stanley Tucci et le jeune Fionn Whitehead sont très bons dans les seconds rôles. Côté musique, c’est assez classico-solennel, le piano joue une place importante (car My Lady, ou Madame la Juge en français, joue aussi du piano dans l’histoire), il est tout à fait adapté dans l’ambiance « british » contemporaine. Les décors aussi sont contemporains, les scènes se déroulant dans les palais de justice et dans les coulisses des tribunaux anglais principalement.
Je ferais un petit parallélisme avec « Ni juge ni soumise » (J. Libon et Y. Hinant, 2018), où on suivait le quotidien d’Anne Gruwez, une juge d’instruction également. Les deux réalisations sont cependant fort différentes par beaucoup d’aspects entre la juge belge et la juge britannique…!
Un petit mot sur le titre, sans rien dévoiler : « My Lady » fait référence à l’appellation de la juge dans la magistrature tandis qu’en anglais le titre original est « The Children Act », référence à une loi de 1989 qui fait toujours passer le bien-être de l’enfant avant tout. Le roman est paru sous ce titre en version originale, et sous le titre « L’intérêt de l’enfant » dans la langue de Molière. Dès lors je suppose que si la traduction du titre porté à l’écran n’a pas suivi celle du livre, c’est peut-être pour renforcer le côté anglais… ?
En bref « My Lady » est une sortie ciné intelligente à conseiller au milieu des comédies et blockbusters de l’été.
Autre avis
Aucun autre avis actuellement. Voulez-vous soumettre le vôtre ? Cliquez-ici !
Critiques en ligne
Bande-annonce
Fiche du film sur les sites grand public