Résumé
James Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…
Avis CinéSam (film vu le : 02/10/2021)
Attendu depuis un an et demi, le 25ème opus de l’adaptation au cinéma du célèbre espion de Ian Fleming s’est clairement fait attendre !
La séance était précédée comme d’habitude de quelques bandes annonces, et à grands renforts de publicités (voitures, montres…), ce fut la première fois depuis le premier confinement que je vis des pubs aussi ciblées ! Ces marques capitalisent évidemment sur le succès du film.
Les scènes de « pré-générique » durent presque 30 minutes, chose quasiment inédite je crois pour un James Bond…d’habitude on attend 10 à 15 minutes avant de voir le célèbre écran titre « gun barrel » (où la caméra filme l’espion à travers un canon de revolver).
Au menu de « No time to die », on retrouve bien sûr les ingrédients habituels qui font le succès de la saga : de l’action, de l’humour subtil, des poursuites en véhicules divers, des gadgets… Par rapport à la gent féminine, l’agent secret est plus posé, beaucoup moins macho et misogyne que dans les précédents volets, il évolue bien avec l’époque.
Il y a cependant toujours ce côté irréaliste où Bond est comme un superman, pratiquement jamais touché par les balles, pouvant toujours faire la bonne action au bon moment sans se tromper… ça me dérange un peu mais je crois que c’est fidèle à ce que Fleming a écrit (je n’ai jamais lu un seul roman).
L’enjeu mondial est bien amené, ce qui est efficace en termes de narration, aux côtés de rebondissements et d’un suspense bien mené.
Les acteurs et actrices sont tou.te.s très bon.ne.s. J’adore le personnage de Q, et Ben Whishaw a brillamment pris la relève du mythique Desmond Llewellyn.
Même si j’aime le jeu de Christoph Waltz, j’ai trouvé que l’arc narratif avec Blomfeld est assez superflu. On l’aurait retiré, cela aurait fait gagner une demi heure sans amoindrir le scénario.
Une séquence d’émotion à la fin est assez inattendue…même si on la voit arriver quelques minutes avant.
Une petite note personnelle pour terminer : porter le masque pendant 3 heures était gênant, heureusement la qualité du spectacle contrebalance ce désagrément. Vivement que les pass sanitaires soient d’application dans les cinémas !
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