Cinema Paradiso
Une célébration de la jeunesse, de l'amitié et de la magie éternelle du cinéma.
Résumé
Un cinéaste se souvient de son enfance, lorsqu'il est tombé amoureux des films du cinéma de son village et a noué une profonde amitié avec le projectionniste du cinéma.
Avis CinéSam (film vu le : 07/04/2021)
Auréolé d’une vingtaine de prix et de récompenses parmi une trentaine de nominations, « Cinema Paradiso », ou « Nuovo Cinema Paradiso » en VO, est un classique franco-italien qui se trouvait dans ma liste de films à voir depuis quelques temps. Souvent je choisis dans cette liste en fonction de mon humeur, de l’état d’esprit dans lequel je me trouve, j’imagine que c’est le cas pour beaucoup de gens vis-à-vis de l’art en général (musique, peinture,…).
L’œuvre de Giuseppe Tornatore en VO italien est tout à fait succulente. Pour l’anecdote, « Tornatore » se traduit par « tourneur », celui qui tourne, et donc au métier de projectionniste qui est justement l’objet de la réalisation !
L’histoire se situe sur deux périodes, une de la fin des années 80 et une autre entre la fin des années 40-début des années 50, cette derrière étant un flashback sur la quasi totalité des quelque deux heures de séance en version internationale ; je n’ai pas vu la version « director’s cut » de près de 3 heures…
Au début j’ai trouvé cela un peu lent, puis je suis vite rentré dans l’histoire, et finalement les deux heures sont passées relativement vite.
Les plans, décors et costumes sont magnifiques, très typiquement siciliens, sur une musique d’Ennio Morricone pour ajouter la cerise sur le gâteau. J’étais même étonné de voir des effets spéciaux (la gueule du lion), bien qu’il y ait souvent des effets spéciaux dans beaucoup de réalisations, sans qu’on s’en aperçoive de façon très évidente.
Les acteurs sont formidables, en particulier le tout jeune (à l’époque) Salvatore Cascio qui interprète le rôle de Salvatore Di Vita enfant (la coïncidence du prénom est heureuse), il est très touchant et très juste. Philippe Noiret m’a aussi bluffé car je pensais qu’il parlait italien… ce n’est qu’après quelques minutes que je me suis aperçu qu’il était doublé ! Par contre il s’est bien redoublé lui-même en VF. La relation à l’écran entre ce père de substitution et son fils ‘adoptif’ si je puis dire est poignante.
« Cinema Paradiso » est un film-hommage sur le cinéma sous divers aspects : le métier de projectionniste bien sûr, mais aussi la censure de l’église (heureusement disparue), les différents types de public dans les salles, les émotions que peut générer le 7ème art, la menace de la disparition des petites salles, etc.
Le tabagisme y est modérément présent, ce n’est toutefois pas flagrant et je ne pense pas qu’il y ait eu ingérence de l’industrie du tabac, cela faisait partie des mœurs de l’époque, et la manière de cadrer ces scènes est tout à fait correcte, sans cibler les produits.
Pour un drame, je le classerais aussi dans la catégorie comédie car à plusieurs reprises j’ai vu des moments un peu humoristiques, principalement dans la première partie. Par contre je ne le classerais pas comme comédie dramatique car cela supposerait qu’il s’agit d’une comédie comme genre principal.
Une belle découverte qui m’a touché et m’amène de plus en plus à apprécier les anciens films.
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