Résumé
Lee, un écrivain, raconte sa vie à des étudiants américains expatriés à Mexico. Lui, qui erre sans but dans les bars gays de la ville, va voir son destin basculer le jour où il va croiser la route du jeune Allerton. Il jette son dévolu sur le jeune homme dont il s'éprend de manière obsessionnelle mais celui-ci le rejette. Pourtant, malgré leur relation complexe, les deux amis se lancent ensemble en quête d’une plante hallucinogène qui conférerait des dons télépathiques.
Avis CinéSam (film vu le : 28/02/2025)
Luca Guadagnino revient avec Queer, une adaptation de l’oeuvre éponyme de William S. Burroughs (que je n’ai pas lue), et, disons-le d’emblée, le résultat est aussi fascinant qu’agaçant. 🎭 Si j’avais moyennement accroché à Call Me By Your Name, je retrouve ici certaines similitudes : une romance gay un peu « bobo », des errances existentielles et une esthétique soignée, mais le tout plongé dans un univers plus sombre, marqué par la drogue, le sexe et un certain malaise.
Daniel Craig, dans un rôle à l’opposé de James Bond, campe un personnage en quête de sens, multipliant les conquêtes avec un cabotinage un peu plus proche du rôle de Benoît Blanc qu’il affichait dans À couteaux tirés 🔪. S’il est parfois convaincant, il frôle aussi la caricature, oscillant entre le charme brut et une exagération qui peut sortir du film.
Visuellement, quelques beaux plans et de belles lumières illuminent cette plongée sensorielle, renforcée par une bande-son parfois étrange et psychédélique 🎶🌈. Mais ces effets esthétiques peinent à compenser la lenteur du récit. Le film s’étire, se perd dans son style trop artsy et finit par évoquer The Tree of Life de Terrence Malick 🌿⏳— en moins mystique, mais tout aussi hermétique.
Les thèmes de l’addiction, du désir et de la perte sont omniprésents, accompagnés d’une bonne dose de tabac, drogues et nudité 🥃🚬. Une atmosphère moite, poisseuse, qui colle à la peau mais laisse une impression d’artificialité, comme si tout était trop calculé pour provoquer un effet sans jamais atteindre une réelle émotion.
Et puis, ces éléments énigmatiques… Une scolopendre ? Un serpent qui se mord la queue (visible dans le trailer) ? 🐍 Si ces images ont une portée symbolique, leur signification reste floue, ajoutant une couche de mystère qui pourrait séduire certains mais laissera d’autres sur le carreau.
Enfin, la fin triste laisse une sensation d’inachevé. Quel était le message global du film ? Quelle était son utilité ? 🤔 Peut-être que tout cela n’est qu’un trip cinématographique, une plongée hallucinée dans l’esprit tourmenté de Burroughs, mais personnellement, je n’ai pas embarqué.
En conclusion, Queer est un film qui séduira les amateurs de cinéma contemplatif et expérimental, mais qui risque d’ennuyer ceux en quête d’émotion sincère et d’une narration plus engageante. 🎬
Cet avis a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle.
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