Résumé
Années 1970. Les jeunes années de l'entrepreneur immobilier, Donald Trump et sa relation avec l'homme politique, Roy Cohn.
Avis CinéSam (film vu le : 23/10/2024)
À quelques jours des élections américaines, le film The Apprentice, en sélection officielle au Festival de Cannes 2024, ne pouvait pas mieux tomber. Il s’agit d’un « semi-biopic », c’est à dire un documentaire avec une part de réel et une part de fiction, sur une partie de la vie de Donald Trump dans les années ’70 -’80. Vous vous en doutez, cela n’a pas beaucoup plu au principal intéressé, dont le porte-parole Steve Cheung a qualifié de « pure fiction » en vociférant des menaces de procès…
Sans en savoir davantage avant le visionnage, comme vous – je suppose – je le connais surtout par ses frasques politiques et médiatiques. Le portrait brossé ici m’a paru juste, entre empathie et dégoût. D’une part on peut avoir de l’empathie car on voit l’environnement duquel il vient et on voit qu’il se soucie de sa famille, toutefois pour nager en eaux troubles il faut avoir des dents de requin ; et d’autre part, comme on peut s’y attendre, le personnage est parfaitement répugnant dans certains aspects. La plongée dans le milieu des magnats américains de l’immobilier (les tycoons) n’est pas sans rappeler d’autres films comme Le Loup de Wall Street …
J’ai pensé à plusieurs reprises au personnage de Biff Tannen dans Retour vers le futur 2. Il ressemble beaucoup à Trump !
Je n’ai pas été vérifié quels côtés sont vrais ou inventés, ça ne me paraît pas nécessaire. Aussi le lien avec la communauté homosexuelle est méconnu, et je trouve assez pertinent de l’avoir mis dans le film.
La mise en scène est classique mais propre, le choix des caméras ou des filtres a été scrupuleusement choisi semble-t-il car on retrouve une image au teint blafard des années ’70 et le « grain » particulier de la télévision de ma jeunesse (années 80).
Au casting, Sebastian Stan (connu des Marvelites pour son incarnation du Soldat de l’Hiver) est excellent dans le rôle du milliardaire. Certes les maquillages et costumes aident beaucoup, mais par son jeu, ses mimiques, les mouvements des lèvres, il reproduit un jeune Donald que le public reconnaît aisément.
Á ses côtés un acteur talentueux et méconnu, Jeremy Strong, dans le rôle de son mentor l’avocat Roy Cohn. Sa performance est bluffante. Sans oublier la dynamique et sensuelle Maria Bakalova en Ivana Trump, et bien sûr beaucoup d’autres acteurs et actrices avec des rôles plus secondaires.
En résumé j’ai trouvé le film très intéressant pour mieux comprendre et connaître qui est Donald J. Trump et je le recommande.
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