Bodyguard
Ne la quitte jamais des yeux. Reste toujours sur tes gardes. Ne tombe jamais amoureux.
Résumé
Frank Farmer, ancien agent des services secrets, est un garde du corps émérite qui a mis ses talents à la disposition de deux présidents et de nombreux financiers et politiciens de réputation internationale. Un jour, l'impresario Bill Devaney lui propose un contrat avantageux pour assurer la protection de sa cliente Rachel, comédienne et chanteuse en pleine ascension, menacée par un fan inconnu.
Avis CinéSam (film vu le : 24/09/2023)
Dans le cadre des 100 ans de la fondation de la société de production-distribution Warner Bros., l’UGC a programmé les grands films marquants de leur catalogue, à prix réduit (mais encore trop élevé je trouve…sauf si on a la carte illimitée !).
Sorti en 1992, je n’avais pas vu ce grand film, et donc c’était l’occasion. La séance a été présentée par un journaliste pour introduire le film, même si bon nombre des spectateurs présents dans la salle l’avaient déjà vu.
Le léger grain de la pellicule, ainsi que les pratiques d’il y a 30 ans nous replongent immédiatement dans les nineties. Les gros titres sur fond noir avec une police d’écriture caractéristique, ainsi que d’autres détails sont vraiment typiques des films de ces années-là.
La manière de filmer est aussi différente, notamment l’utilisation de gros plans par exemple, on voit que depuis lors cette façon de tourner a aussi évolué. Si le réalisateur Mick Jackson n’est pas très connu (en tout cas son nom ne me dit rien), l’histoire quant à elle est signée Lawrence Kasdan, un nom associé aux scénarios de l’univers Star Wars et d’Indiana Jones.
Dans le sous-titrage (en français uniquement), j’ai remarqué quelques bizarreries de traduction, pas tout à fait précises par rapport à la bande originale en anglais. Cela ne passerait plus de nos jours !
Les phases du films sont bien rythmées, les phases d’action et plus calmes sont bien équilibrées, avec quelques touches d’humour de temps en temps.
L’histoire n’est pas parfaite, il y a quelques petites choses à redire avec le recul : notamment qu’après le décès de sa soeur, Rachel ne semble pas vraiment en deuil, et d’autre part le personnage de Henry est bien introduit, puis ne réapparaît plus dans la seconde moitié du film. Probablement que des coupures ont montages sont responsables de ces faux-pas.
Bien que l’histoire d’amour semble un peu artificielle, un peu « forcée », et que j’ai trouvé Kevin Costner moins charismatique et mono-expressif la plupart du temps, je trouve néanmoins que c’est un bon film. La chanteuse Whitney Houston était vraiment une bonne actrice, et sa voix magnifique toujours aussi agréable à réécouter (cf. aussi le film « Whitney Houston : I Wanna Dance With Somebody« ). Le journaliste qui a présenté en début de séance nous a appris que Kevin Costner est depuis quelques années devenu musicien, ce que j’ignorais. Ce fait est intéressant dans la mesure ou Whitney Houston a fait le contraire : de chanteuse, elle est ensuite devenue actrice. C’était sa première expérience de comédienne, elle a ensuite été seulement dans 4 autres long-métrages.
Parlons justement de la musique, composée par Alan Silvestri, une pointure dans le domaine ; la bande originale sait rester discrète tout en apportant la touche nécessaire à l’intrigue. Et bien entendu les chansons interprétées par Whitney Houston sont devenues iconiques.
Comme je le disais ci-dessus, le rythme de l’histoire est très bon, car je n’ai pas vu passer les 2h10 ! Peut-être aussi car le côté nostalgique des années ’90 me parle beaucoup, c’est l’époque de mon enfance/ adolescence…
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