Résumé
Le dernier Pistolero, Roland Deschain, est condamné à livrer une éternelle bataille contre Walter O’Dim, alias l’Homme en noir, qu’il doit à tout prix empêcher de détruire la Tour sombre, clé de voûte de la cohésion de l’univers. Le destin de tous les mondes est en jeu, le bien et le mal vont s’affronter dans l’ultime combat, car Roland est le seul à pouvoir défendre la Tour contre l’Homme en noir…
Avis CinéSam (film vu le : 20/08/2017)
Les romans de Stephen King sont très nombreux et pourtant je n’en ai lu que peu. C’est le cas de La Tour Sombre. Il ne m’est donc pas possible d’effectuer un parallélisme ou une comparaison de l’adaptation cinématographique avec l’ouvrage. J’ai cependant découvert cette histoire fantastique avec beaucoup de curiosité.
Le style de S. King est souvent bien trouvé, incluant des éléments surnaturels dans le monde réel. Il s’agit donc d’une histoire intéressante, du moins de mon point de vue, en tant qu’amateur de fantastique. Une histoire qui parfois m’a fait un peu penser à « Hunger Games » même si cela n’a rien à voir, à part le fait que des enfants jouent un rôle de « sacrifiés ». Une autre pensée qui m’a traversé l’esprit est celle de « Westworld », vu le mélange d’éléments du Far-West avec de la technologie. D’ailleurs cet univers mêle pas mal de genres : western, post-apo, fantasy et un peu horreur.
Les atmosphères sont souvent anxiogènes mais cela n’en fait pas un film d’horreur pour autant. On voit quelques passages effrayants bien sûr, mais cela reste « soft ». Certains plans sont superbes, les décorateurs et photographes ont fait un bon travail. Aussi de façon générale l’histoire amène des débats sur beaucoup de sujets.
Pour parler des acteurs, le jeune Tom Taylor est un comédien prometteur, il a beaucoup de naturel, je trouve. Matthew McConaughey, acteur caméléon, peut tout jouer et il le montre encore ici en avatar démoniaque, toujours avec classe. Les acteurs secondaires sont basiques, ils font leur job, sans plus.
Les scènes d’action du Pistolero (Gunslinger en VO) sont très travaillées, l’acteur Idris Elba (Thor, Star Trek,…) aussi ne s’en tire pas mal, sans mauvais jeu de mots ! A ce propos, beaucoup de scènes sont justement centrées sur ce Pistolero, et souvent j’ai pensé qu’on aurait dû intituler le film « Le (dernier) Pistolero » plutôt que « La Tour Sombre ». Par la suite je me suis renseigné et il s’agit du premier tome de la série, car c’est bien une série de 8 tomes que Stephen King a écrit ! Il s’avère donc que cet univers de roman est bien plus dense que ce que le film laisse paraître.
On peut donc inévitablement voir quelques petits défauts au grand écran : d’une part la tour est un élément clé du scénario, cependant les personnages n’y vont jamais, cela reste quasiment un MacGuffin* – oserais-je dire « pour le moment », dans le cas où d’autres chapitres voient le jour en version ciné (?). D’autre part vu le temps relativement court de la séance (1h35), cela laisse peu de place au développement des personnages, et quelques passages m’ont interpellé
Ces passages auraient pu être gérés si on avait choisi 1) de ne pas faire traîner d’autres scènes en longueur (une en particulier, celle de l’attaque du village qui m’a semblé durer au moins 15 minutes), et 2) de rallonger le long-métrage d’une petite demi-heure, cela n’aurait pas été plus mal… mais peut-être la production en a-t-elle décidé autrement.
En conclusion, mis à part des détails pour les plus pointilleux et probablement aussi les lecteurs du roman original, je dirais que c’est un bon film d’aventure-fantasy et j’ai passé un bon moment. Cela m’a donné envie de découvrir davantage l’univers de La Tour Sombre.
*Un MacGuffin est un prétexte au développement du scénario. (cf Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/MacGuffin).
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