Résumé
The Fountain raconte le combat à travers les âges d'un homme pour sauver la femme qu'il aime. Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l'immortalité. Aujourd'hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi. Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l'espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire. Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques - le guerrier, le scientifique et l'explorateur - parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l'amour, la mort et la renaissance.
Avis CinéSam (film vu le : 18/03/2021)
Une connaissance m’a parlé de « The Fountain » quelques jours auparavant, suscitant ma curiosité. En effet je ne suis pas très coutumier du réalisateur américain Darren Aronofsky. Oh je sais ce que vous allez me dire…: Quoi ! Tu n’as pas vu « Requiem for a Dream » ni « Black Swan » !? Hé bien non, au risque de vous déplaire… J’avais vaguement regardé « Pi« , il y a fort fort longtemps sans être particulièrement fasciné. Pour « The Fountain », en visionnant la bande-annonce, cela m’a un peu intrigué, vous l’aurez deviné, pour l’aspect du voyage dans le temps. Ou du moins que je pensais.
Car il s’agit davantage d’une fable, d’une histoire d’amour sur un thème de la vie éternelle, et pas d’une histoire de science-fiction…
Les acteurs principaux Hugh Jackman et Rachel Weisz jouent plutôt bien les émotions, je dois dire, là je n’ai pas de reproches à formuler. Les rôles secondaires sont assurés par des comédien·ne·s moins ou peu connu·e·s.
Pour le scénario, ce sont des histoires quelque peu emmêlées, autant je suis tout à fait favorable à cette originalité, autant je suis conscient qu’elle peut dérouter les plus avertis. Au début du récit je ne comprenais pas tout à fait la logique ni la temporalité. Heureusement cela s’éclaircit au fur et à mesure. On établit alors un parallélisme clair entre la quête réelle du chirurgien et celle du conquistador : la vie éternelle, selon des perspectives différentes.
Ce thème n’est pas neuf dans les idées de réalisations, toutefois il est abordé ici sous des angles métaphysiques et religieux. Des phases contemplatives augmentées d’effets spéciaux m’ont un peu fait penser à « The Tree of Life » (T. Malick, 2011), que j’ai vu avant, bien qu’il soit sorti plus tard que « The Fountain ».
Du cinéma cérébral, assez lent, voilà comment je qualifierais ces œuvres. On aime ou on déteste, c’est selon.
Du point de vue de la mise en forme, très sombre, les lumières sont froides, avec des ombres partout, les musiques somme toute plutôt « classiques », instrumentales, majoritairement avec du piano et des instruments à cordes.
La fin de l’histoire, sans spoiler, est assez mystique, et selon moi sujette à des multiples interprétations…je vous laisse cliquer sur les liens ci-dessous pour plus de développements de ces aspects.
En conclusion ce n’est pas tout à fait le style de films qui me fait vibrer, toutefois dans la forme il est bien exécuté et ravira les fans du genre.
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