Résumé
Vivant dans un futur pas si lointain, un couple de New York se lance dans une aventure folle vers la parentalité après avoir obtenu une place convoitée au Centre de la Matrice, qui offre aux couples une grossesse pratique et partageable grâce à des utérus artificiels détachables, ou des capsules.
Avis CinéSam (film vu le : 29/10/2023)
Cela faisait plusieurs mois que j’avais vu la bande-annonce de ce film intriguant. Il s’agit d’une coproduction britannico-franco-belge, avec aux commandes une réalisatrice française dont c’est le 3ème long-métrage et des comédien.ne.s pour la plupart anglophones, dont Emilia Clarke et Chiwetel Ejiofor, parmi un tas d’autres moins connu.e.s.
Déjà parlons du rythme : globalement il est assez lent, et pour 1h50, il y aurait pu y avoir des raccourcis, ou alors au contraire de plus amples explications mais avec un montage légèrement plus rapide. En effet parfois des choses sont montrées mais peu expliquées. On peut les deviner relativement facilement, heureusement ; sans toutefois avoir de certitude. Il y a peu de rebondissements, on s’attend à un twist… qui n’arrive jamais.
Un point positif : aucune scène de tabagisme, et au contraire, les personnages vont prendre leur « dose » dans des bars à oxygène ! L’idée est vraiment bonne et totalement bien ancrée dans le genre du film, que je qualifierais de comédie – science-fiction – anticipation, j’ai des difficultés à trancher car il me semble que tout est réalistiquement plausible, mais je doute que tout ce qu’on y voit arrive un jour, ou du moins sous cette forme. Il m’a semblé voir quelques doses d’humour, sans que cela puisse être qualifiée d’une véritable comédie, si c’est le cas, l’humour est mal dosé ou pas assez présent à mon avis. Quant à l’aspect sci-fi, relativement peu d’éléments visuels et d’effets spéciaux aident à vraiment qualifier en ce sens. Après vérification sur les sites officiels, l’œuvre est qualifiée de comédie romantique…oui, à la limite.
J’ai aussi eu quelque mal à savoir quel était le propos du film : voulait-on montrer une idée féministe ou anti-féministe ? Les deux facettes sont abordées par le biais du scénario et des personnages, mais j’ai eu l’impression que ce n’était pas assez poussé, ou mal montré… Au moins cela peut susciter le débat, à condition que l’idée devienne réalisable techniquement. La « grosse info » est que l’homme peut aussi « vivre la grossesse » en portant le bébé.
Une autre thématique est la relation entre les humains et la nature, notamment par le biais du personnage d’Alvy. Sa position au début paraît claire, puis il semble doucement changer d’avis, par amour…?
Sans divulgâcher, malgré les presque deux heures, je suis resté un peu coi à la fin : qu’arrive-t-il ensuite après la fin ? Comment les personnages vivent-ils ? C’était ça qui aurait été intéressant à montrer et à voir…!
En résumé The Pod Generation n’est pas mauvais en soi, mais a davantage sa place sur les plateformes qu’au cinéma, je l’aurais plutôt vu comme un épisode de la série Black Mirror.
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