Résumé
Dans le futur, les écosystèmes se sont effondrés. Parmi les survivants, quelques privilégiés se sont retranchés dans des citadelles coupées du monde, tandis que les autres tentent de subsister dans une nature devenue hostile à l’homme. Vivant dans les bois avec son père, la jeune Vesper rêve de s’offrir un autre avenir, grâce à ses talents de bio-hackeuse, hautement précieux dans ce monde où plus rien ne pousse. Le jour où un vaisseau en provenance des citadelles s’écrase avec à son bord une mystérieuse passagère, elle se dit que le destin frappe enfin à sa porte…
Avis CinéSam (film vu le : 05/02/2024)
Les productions de science-fiction franco-belges sont très rares, Vesper Chronicles en est une, en collaboration avec la Lituanie, ou serait-ce une production lituanienne avec une collaboration franco-belge ? N’étant pas connaisseur du cinéma lituanien, je suis parti du principe que ce qui est rare est intéressant, ou en tout cas mérite le coup d’œil. J’en avais entendu parler lors de sa sortie en 2022 mais je n’avais pas encore eu l’occasion de le regarder.
Du point de vue du scénario, je n’ai jamais vu ni entendu cela auparavant, même si bien sûr cela ressemble de loin à plusieurs autres histoires postapocalyptiques. L’originalité réside dans la technologie de ce monde futur : au lieu de machines, robots ou autres intelligences artificielles, ce sont les biotechnologies qui ont dérapé, et la planète est davantage peuplée d’êtres vivants sous formes mineures (champignons, spores, plantes…). On ne voit d’animaux à aucun moment, et cela ne manque pas vraiment.
Les enjeux sont clairs et bien amenés, même pour les personnes qui n’aiment pas la science-fiction, Vesper pourrait leur plaire car on est proche du conte merveilleux, dans lequel on peut voir des inspirations des long-métrages d’animation japonais par exemple.
Les effets spéciaux sont plutôt pas mal, et surtout l’esthétique est intéressante et travaillée, parfois dans les petits détails. Ce monde organique est presque tangible et réaliste.
Le budget n’est certainement pas énorme (après vérification, tout de même aux alentours de 5 millions d’euros) pour une histoire mise en scène de façon intéressante.
La jeune actrice Raffiella Chapman (qui joue Vesper) est très douée. Autour d’elle, les plus cinéphiles (ou sérievores…) auront reconnu Eddie Marsan, vu souvent dans des seconds rôles, et/ou Richard Brake (The Mandalorian). Le reste du casting est moins connu, si ce n’est peut-être l’actrice britannique Rosy McEwen.
En résumé j’ai plutôt bien apprécié Vesper, même si le fond de lutte des classes est un thème vu et revu, ce film propose des idées visuellement intéressantes. Que j’aime découvrir ces petites pépites !
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